La Castagniccia
La Castagniccia déroule ses flots verts
Le long des flancs altiers de la montagne corse.
Par le tendre feuillage, en entier recouverts,
Les monts de l'Orezza cachent leur rude écorce.
Et l'immense vallée est un berceau géant,
Capitonné de sylve et balancé de brise,
Où rêve, libre enfin, l'âme d'un peuple ardent
Qui jamais n'a cédé devant nulle traitrise.
De ci, de là, sombres joyeux de cet écrin,
Surgissent des hameaux parmi les houles vertes,
Leurs murailles noircies ont cet aspect chagrin
Que l'on voit au seuils morts et aux cités désertes.
Mais le soleil sur tout fait ruisseler ses feux,
Suspend à la forêt des chutes de lumière,
Coule en nappes d'argent sur les toits miséreux
Et pleut en poudre d'or sur la nature entière.
Que ce pays est doux aux yeux du voyageur
Après les murs d'airain du Niolo sauvage,
Ici, plus de torrents fulminants er rageurs,
Plus de pics orgueilleux vous barrant le passage.
Passant, repose-toi...les chemins sont déserts
Et la grâce en ces lieux sait régner sur la force!
La Castagniccia déroule ses flots verts
Le long des flancs altiers de la montagne corse.
Extrait du livre "la couronne franciscaine des couvents de Corse" de Y.Tual
(presse de l'imprimerie Habauzit à Aubenas 1954)
La Castagniccia déroule ses flots verts
Le long des flancs altiers de la montagne corse.
Par le tendre feuillage, en entier recouverts,
Les monts de l'Orezza cachent leur rude écorce.
Et l'immense vallée est un berceau géant,
Capitonné de sylve et balancé de brise,
Où rêve, libre enfin, l'âme d'un peuple ardent
Qui jamais n'a cédé devant nulle traitrise.
De ci, de là, sombres joyeux de cet écrin,
Surgissent des hameaux parmi les houles vertes,
Leurs murailles noircies ont cet aspect chagrin
Que l'on voit au seuils morts et aux cités désertes.
Mais le soleil sur tout fait ruisseler ses feux,
Suspend à la forêt des chutes de lumière,
Coule en nappes d'argent sur les toits miséreux
Et pleut en poudre d'or sur la nature entière.
Que ce pays est doux aux yeux du voyageur
Après les murs d'airain du Niolo sauvage,
Ici, plus de torrents fulminants er rageurs,
Plus de pics orgueilleux vous barrant le passage.
Passant, repose-toi...les chemins sont déserts
Et la grâce en ces lieux sait régner sur la force!
La Castagniccia déroule ses flots verts
Le long des flancs altiers de la montagne corse.
Extrait du livre "la couronne franciscaine des couvents de Corse" de Y.Tual
(presse de l'imprimerie Habauzit à Aubenas 1954)