L'arrivée de notre nouveau pape me remet en mémoire l'histoire du curé qui, par ses aventures extra-paroissiales, laissa son nom à un passage au dessus du Golo : 'u saltu di u prete' !!!
De quoi s'agit-il ? Notre homme, curé à Prunelli, avait une relation non tolérée par l'Eglise, avec une femme de Volpajola, sur la côte d'en face. Pour la rencontrer le soir après l'Angélus, il retroussait sa soutane et dégringolait la pente à toute allure jusqu'au Golo. A cet endroit, que lui seul pensait connaître, le fleuve, car ça en est un puisqu'il se jette dans la mer, coule à travers un goulot rocheux de un mètre environ. Une planche, escamotée le jour et posée en travers, lui permettait, sans encombre d'atteindre l'autre rive.
Hélas, son histoire finit par être connue. Alors, ou jaloux de sa bonne fortune, ou trop vertueux, quelques jeunes gens du village décidèrent de lui jouer un tour. Ils scièrent la planche à moitié et attendirent son passage. Il ne se fit pas attendre longtemps. A l’heure habituelle, l’intrépide curé s’élança sur la planche qui céda sous son poids. Empêtré dans sa soutane, il ne dû son salut qu’à la Divine Providence et l’intervention rapide des jeunes gens, postés à quelques pas de là.
Saint François disait à ses frères : « … si la chair vous tourmente… allez donc vous plonger dans le torrent, vous en reviendrez purs et apaisés… » Probablement ce bain forcé calmat-il ses tourments ? Toujours est-il que quelques temps après il fut affecté à Gènes en qualité de recteur d'une institution fort prisée.
Notre Saint-Père a choisi de s'appeler François. Puisse le conseil que son illustre modèle donnait à ses frères lui rappeler que le moment est peut-être venu de refléchir sur cette contrainte aussi néfaste qu'inutile qu'est le célibat des prètres. Chacun y trouverait son compte, notre Eglise et ceux qui la servent.
De quoi s'agit-il ? Notre homme, curé à Prunelli, avait une relation non tolérée par l'Eglise, avec une femme de Volpajola, sur la côte d'en face. Pour la rencontrer le soir après l'Angélus, il retroussait sa soutane et dégringolait la pente à toute allure jusqu'au Golo. A cet endroit, que lui seul pensait connaître, le fleuve, car ça en est un puisqu'il se jette dans la mer, coule à travers un goulot rocheux de un mètre environ. Une planche, escamotée le jour et posée en travers, lui permettait, sans encombre d'atteindre l'autre rive.
Hélas, son histoire finit par être connue. Alors, ou jaloux de sa bonne fortune, ou trop vertueux, quelques jeunes gens du village décidèrent de lui jouer un tour. Ils scièrent la planche à moitié et attendirent son passage. Il ne se fit pas attendre longtemps. A l’heure habituelle, l’intrépide curé s’élança sur la planche qui céda sous son poids. Empêtré dans sa soutane, il ne dû son salut qu’à la Divine Providence et l’intervention rapide des jeunes gens, postés à quelques pas de là.
Saint François disait à ses frères : « … si la chair vous tourmente… allez donc vous plonger dans le torrent, vous en reviendrez purs et apaisés… » Probablement ce bain forcé calmat-il ses tourments ? Toujours est-il que quelques temps après il fut affecté à Gènes en qualité de recteur d'une institution fort prisée.
Notre Saint-Père a choisi de s'appeler François. Puisse le conseil que son illustre modèle donnait à ses frères lui rappeler que le moment est peut-être venu de refléchir sur cette contrainte aussi néfaste qu'inutile qu'est le célibat des prètres. Chacun y trouverait son compte, notre Eglise et ceux qui la servent.